L’Alhambra, le voile d’Alger

Le rideau est tombé

Les rumeurs ont cessé

Puis le monde s’est dispersé

Le vieux théâtre est en ruine

Son regard obscurci

Du voile du trépas

Tandis que d’autres voiles font mystère du futur.

G. Allaire

Novembre 2013 – Alger

Je reviens pour la première fois sur les lieux de ma naissance. Je découvre cette ville avec les yeux de ma famille : – Ils ont vécu ici, ma grand-mère dans cette rue, mes parents dans celle-ci. Et ce vieil arbre ils l’ont sans doute connu… –
Comme à mon habitude je prends des photos, mais cette fois-ci avec leurs yeux.
Et puis j’arrive devant ce bâtiment en cours de démolition. Des pans de murs habillés d’un voile vert…

Là, je reprends mon regard en rencontrant ce voile. Le voile, compagnon de tant d’inspirations. Plaisir, joie, douleur, source de nombreuses de mes créations…

Ici le voile est vert, de cette «couleur ambivalente sinon ambiguë, associée à tout ce qui est changeant, versatile, éphémère» !…

Mais c’est une autre histoire.